Chaire Finance digitale

Télécom Paris, l’université Paris II Panthéon-Assas, l’Institut Louis Bachelier, le Groupement des Cartes Bancaires (CB) et La Banque Postale s’associent pour créer la chaire de recherche Finance digitale. Cette chaire est co-portée par David Bounie, enseignant-chercheur à Télécom Paris et Marianne Verdier de l’Université Paris II Panthéon-Assas.

 

L’objectif de la chaire Finance digitale est de conduire des travaux de recherche sur l’ensemble des innovations, de services, de produits ou d’organisations en lien avec le numérique, susceptibles de modifier le métier de l’intermédiaire financier.

En effet, grâce à la numérisation des services, de nombreuses innovations sont apparues dans le secteur de la banque et des assurances. Elles concernent aussi bien les services financiers de détail, que l’organisation des interactions entre intermédiaires. Ces innovations sont proposées à la fois par les acteurs du secteur et par de nouvelles entreprises, les FinTechs. L’impact économique et social de ces nouvelles technologies est non négligeable et mérite d’être suivi de près.

4 axes de recherche

  • Picto CB sans contact
Data, paiements numériques et analyse prédictive
La carte bancaire est devenue un moyen de paiement privilégié. En valeur, les dépenses par carte au point de vente représentent plus de la moitié des dépenses totales des consommateurs, ce qui génère de nombreuses données sur les consommateurs et les commerces, l’activité économique par département, par type de commerce, etc. Ces données peuvent être utilisées pour servir plusieurs objectifs. Par exemple, prédire l’évolution des dépenses de consommation finale et du PIB de la France, construire des modèles de croissance économique plus localisés (région, secteur d’activité, etc.), aider à la croissance économique de zones géographiques via le développement des cartes bancaires dans certains secteurs d’activité et certaines régions, ou encore aider à l’inclusion financière de certaines populations ou PME/PMI.

 

  • pict-brain
Intelligence artificielle dans la banque et l’assurance
Les progrès de la recherche en « intelligence artificielle » ont permis de développer des méthodes avancées pour analyser de grandes masses de données et de nouvelles méthodes d’apprentissage statistique. Ces technologies transforment à la fois la demande de services financiers des clients, la production et la distribution de services par les banques (l’offre), la concurrence (baisse des coûts d’entrée sur le marché des nouveaux entrants) et la régulation des acteurs en concurrence (meilleure connaissance des acteurs, satisfaction aux exigences du régulateur). Les recherches de la Chaire Finance Digitale se focalisent sur les technologies de l’IA dans la banque, avec des questions centrées sur les algorithmes telles que l’interprétabilité et l’explicabilité, les biais et la responsabilité, et des recherches sur l’emploi, la productivité et la compétitivité, la tarification des services financiers et la régulation de l’intelligence artificielle.
  • Picto Inclusion financière
Inclusion financière et développement économique
L’accès aux services financiers est crucial pour le développement économique. Les comptes courants et d’épargne permettent aux ménages de sécuriser leurs encaisses, de réaliser des transactions à l’aide de moyens de paiement associés, de lisser leurs revenus et leur consommation face à des chocs économiques et des revenus variables, et de financer des dépenses et des investissements conséquents. L’accès est particulièrement crucial pour les ménages les plus pauvres, qui sont plus souvent contraints et exposés plus fréquemment à des chocs de revenu imprévisibles. Cette question sensible dans les pays en développement est devenue un enjeu important également dans les économies développées qui ont commencé à accorder une attention croissante à cette question. L’Union européenne, en particulier, a placé la réduction de l’exclusion financière parmi ses objectifs stratégiques pour 2021.
  • Picto blockchain
Blockchain, crypto monnaies et monnaies numériques des banques centrales
La technologie des registres distribués a le potentiel de transformer en profondeur le système financier. La blockchain, qui est une technologie particulière de registre distribué, permet de valider et d’enregistrer des transactions sous format numérique dans un réseau décentralisé et sécurisé. Les applications de cette technologie sont nombreuses dans le domaine de la banque et de l’assurance, à l’image des paiements, des échanges de crypto-actifs, des levées de fonds et des contrats intelligents. Les impacts possibles de ces technologies sont difficiles à appréhender et la chaire propose de se focaliser sur quatre thèmes : l’économie de ces technologies, la désintermédiation financière (Initial Coin Offerings et cryptomonnaies), les monnaies numériques des banques centrales et la régulation de ces technologies.

Partenaires industriels

 

Ce partenariat avec le monde académique va développer de nouvelles filières de compétences. Il reflète aussi la démarche citoyenne et responsable du Groupement des Cartes Bancaires CB, qui a pour volonté de servir l’intérêt général et favoriser l’inclusion sociale et sociétale.
Philippe Laulanie, Directeur général du Groupement des Cartes Bancaires CB

 

La Banque Postale est très heureuse de se retrouver aux côtés de fleurons de l’éducation et la recherche au titre de son engagement dans la valorisation et la croissance de l’écosystème français dans le domaine du digital et de l’intelligence artificielle. Cela participe ainsi pleinement à servir l’accessibilité numérique et bancaire  qui est au cœur de notre mission de banque citoyenne.
Philippe Cuvelier, Directeur Délégué des Systèmes d’Information de La Banque Postale

 

Partenaires académiques

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